“Ivre d’éternité, j’oublie les futilités de ce monde” 1996

Dans Ivre d’éternité, j’oublie les futilités de ce monde, Marie-Jo Lafontaine lance un poème visuel et sonore à l’attention du ciel. Rien de plus changeant que le ciel dont elle capte les variations météorologiques, atmosphériques. Ivresse des masses blanches, changement de lumière, la sérénité des cieux vire à la tempête. Cris d’oiseaux balayés par des rafales, des tourbillons d’énergie noire, combats entre les nuages, ces Titans célestes qui rejouent l’origine du monde, sa création, l’imminence de sa destruction suivie de sa renaissance. Foudre, éclairs, apparition du discontinu dans le continu, de l’ouragan dans la paix céleste... Rien ne garantit l’équilibre des sphères. Comme dans la pensée aztèque, rien dans l’univers ne le préserve de sa possible fin. Au terme des cataclysmes atmosphériques, y aura-t-il un nouveau lever du monde, un retour à l’apaisement?

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“The swing”1998

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“pourrais-je emporter dans l’autre monde ce que j’ai oublié de rêver” 1994