Video Installation

BRUSSELS SWINGS-60’. 2017
Delhez Jean-François Delhez Jean-François

BRUSSELS SWINGS-60’. 2017

Commissioned by Gilles Ledure, Managing Director FLAGEY Brussels
Marie-Jo Lafontaine invents a device that captures the energy of musicians, listeners, a city on the move. It is in the space of a thousand and one musics as pulsations of the city of Brussels that we are projected.

Commande de Gilles Ledure, Directeur Général FLAGEY Brussels
Marie-Jo Lafontaine invente un dispositif qui capte l’énergie des musiciens, des auditeurs, d’une ville en marche. C’est dans l’espace des mille et une musiques comme pulsations de la ville de Bruxelles que nous sommes projetés.

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“DANCE THE WORLD” 2008
Martial Thomas Martial Thomas

“DANCE THE WORLD” 2008

The artist carves the magic circle within which the impulses of life and the impulses of death are confronted. Marie-Jo Lafontaine auscultates the phenomena that give rise to paroxysmal moments: eroticism and violence, knowing that there is interference, chiasmus, the violence of eroticism and the eroticism of violence.

L’artiste creuse le cercle magique à l’intérieur duquel les pulsions de vie et les pulsions de mort s’affrontent. Marie-Jo Lafontaine ausculte les phénomènes qui donnent lieu à des moments paroxystiques: l’érotisme et la violence, sachant qu’il y a brouillage, chiasme, violence de l’érotisme et érotisme de la violence.

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“the world starts every minute” sound installation.2007
Martial Thomas Martial Thomas

“the world starts every minute” sound installation.2007

Created with composer Todor Todoroff, a project built around the phenomenon of laughter, “The World Starts Every Minute” offers an immersive and ambulatory environment that combines different modes of sound spatialization. Intering the matrix, the spectator discovers clines and perceives a sound world that immerses him in the life of the city. Opening with a child’s song, the crossing of urban space ends in a sound world submerged by chaos.

Créé avec le compositeur Todor Todoroff, projet construit autour du phénomène du rire,“The World Starts Every Minute” propose un environnement immersif et déambulatoire qui combine différents modes de spatialisation du son. Entrant dans la matrice, le spectateur découvre des cônes et perçoit un monde sonore qui l’immerge dans la vie de la ville. S’ouvrant sur un chant d’enfant, la traversée de l’espace urbain s’achève sur un monde sonore submergé par le chaos.

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“Dark Pool” 1/2.2007
Martial Thomas Martial Thomas

“Dark Pool” 1/2.2007

A girl swims through dark water with her eyes wide open. She swims slowly, in a noiseless environment to the rhythm of her own sensual choreography. She turns back and forth, crosses the screen, leaves it, returns into the frame, stretching with the strange gentleness of those who no longer fear death.

La nageuse évolue dans une eau sombre, les yeux grands ouverts. Elle nage avec lenteur, évolue dans un milieu sans rumeur au rythme de sa chorégraphie sensuelle. Elle tourne et se retourne, traverse l’écran, sort, rentre dans le cadre, s’étend avec la douceur singulière de ceux qui ne craignent plus la mort.

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“I love the world” Skyline francfort. 2006
Martial Thomas Martial Thomas

“I love the world” Skyline francfort. 2006

Projecting a series of photographs onto the forest of banking and insurance towers in Frankfurt, the ambitious “I love the world” project produces a visual and acoustic environment that is both futuristic and mythical. Created for FIFA, on the occasion of the inauguration of the 200th Football World Cup

Projetant une suite de photographies sur la forêt de tours de banques et assurances à Francfort, l’ambitieux dispositif “I love the world” produit un environnement visuel et acoustique à la fois futuriste et mythique. Créée pour la FIFA, à l’occasion de l’inauguration de la Coupe du monde de football de 2006.

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“LA CHUTE” 2000
Martial Thomas Martial Thomas

“LA CHUTE” 2000

We witness the fall of a young woman who falls into the void, an infinite fall, without stopping point, like if time had stopped or stood still.

On assiste à la chute d’une jeune femme qui bascule dans le vide, une chute infinie, sans point d’arrêt, comme si le temps s’était enrayé ou suspendu.

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“The swing”1998
Delhez Jean-François Delhez Jean-François

“The swing”1998

Shot with a formal beauty, the video “The Swing” unfolds a tale that opens in a carefree atmosphere. A tale that could be subtitled Sur le chemin, une fillette (On the road, a girl)... Filmed in black and white, the scenario focuses on girls on a swing. The film follows a development in four sequences.

Ciselée dans une beauté formelle, la vidéo “The Swing” déroule un conte qui s’ouvre dans un climat d’insouciance. Filmé en noir et blanc, le scénario se concentre autour de fillettes sur une balançoire. Le film suit un développement en quatre séquences.

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“Ivre d’éternité, j’oublie les futilités de ce monde” 1996
Martial Thomas Martial Thomas

“Ivre d’éternité, j’oublie les futilités de ce monde” 1996

Seen through a giant telescope, the physical sky becomes a metaphysical beyond, the realm of the other world. In phase with the cries of the birds, the chore- ography of the clouds intoxicates those who contemplate it. The variations in cloud shapes, their sweeping away under the effect of celestial winds revive the phenomenon of crystallization.

Vu au travers d’un télescope géant, le ciel physique devient un au-delà méta- physique, le lieu de l’autre monde. En phase avec les cris des oiseaux, la chorégraphie des nuages enivre celui qui la contemple. Les variations des formes des nuages, leur emportement sous l’effet de vents célestes raniment le phénomène de cristallisation …

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“pourrais-je emporter dans l’autre monde ce que j’ai oublié de rêver” 1994
Martial Thomas Martial Thomas

“pourrais-je emporter dans l’autre monde ce que j’ai oublié de rêver” 1994

Swirling clouds attacking the sky, in a struggle between darkness and light. The clouds drift like continents, frolic before falling prey to a mammoth storm. Ravaged by lightning, the sky tears apart, an atomic explosion, before calm returns, the fury subsides.

Nuages tourbillonnants partant à l’assaut du ciel, dans une lutte entre les ténèbres et la lumière, Les nuages dérivent comme des continents, s’ébattent avant d’être la proie d’un orage pharaonique. Ravagé d’éclairs, le ciel se déchire, explosion atomique, avant le retour au calme, l’apaisement de la fureur.

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“Waves la mer d’irlande” 1994
Martial Thomas Martial Thomas

“Waves la mer d’irlande” 1994

In “Waves” against a background of children’s cries, the eddies of the waves, the whirl- pools of foam indulge in an immemorial cycle of turbulence and lulls. Marie-Jo Lafontaine captures the sublime, the excessiveness of a nature that surprises man, which self-regulates its phenomena where human intervention often has the effect of breaking down its vital processes.

Dans “Waves” sur fond de cris d’enfants, les remous des vagues, les tourbillons d’écume se livrent à un cycle immémorial de turbulences et d’accalmies, Marie-Jo Lafontaine capte le sublime, la démesure d’une nature qui désarçonne l’homme, qui autorégule ses phénomènes là où l’intervention humaine a souvent pour effet de briser ses processus vitaux.

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“JEDER ENGEL IST SCHRECKLICH” 1991
Martial Thomas Martial Thomas

“JEDER ENGEL IST SCHRECKLICH” 1991

In the video “Jeder Engel ist schrecklich”, seizing the Rodney King affair, the 1991 beating by four policemen in Los Angeles of the African-American Rodney King, with riots following the acquittal of law enforcement officers, Marie-Jo Lafontaine stages the ultraviolence of hooded people who set fire to the city.

Dans la vidéo “Jeder Engel ist schrecklich”, s’emparant de l’affaire Rodney King, du passage à tabac par quatre policiers en 1991 à Los Angeles, de l’Afro-américain Rodney King, des émeutes consécutives à l’acquittement des agents de l’ordre, Marie-Jo Lafontaine met en scène l’ultra-violence de personnes cagoulées qui boutent le feu à la ville.

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“we are all shadows” 1991
Martial Thomas Martial Thomas

“we are all shadows” 1991

An anonymous hand applies an increasingly rapid movement to the globe. Reduced to stripes, the continents march past, unfold under the control of a man of whom we only see the upper part of the face, the eyes rimmed with glasses. The hand is carried away in madness, increases the speed of rotation. The circular movements are subjected to an acceleration, to a runaway speed which, escaping any control, is pulverized into an immense inferno of flames. The spinning of the terrestrial globe results in its shattering, in its ignition. The man, a sorcerer’s apprentice, led the planet to death.

Une main anonyme imprime un mouvement de plus en plus rapide au globe. Réduits à des bandes, les continents défilent, se déroulent sous le contrôle d’un homme dont nous ne voyons que le haut du visage, les yeux cerclés de lunettes. La main s’emporte dans la folie, augmente la vitesse de rotation. Les mouvements circulaires se voient soumis à une accélération, à un emballement de la vitesse qui, échappant à toute maîtrise, se pulvérise en un immense brasier de flammes. Le tournoiement du globe terrestre aboutit à son éclatement, à sa mise à feu. L’homme, apprenti sorcier, a mené la pla- nète à la mort.

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“Passio” 1990
Delhez Jean-François Delhez Jean-François

“Passio” 1990

With dazzling dramatic intensity supported by music and the beauty of black and white images, “Passio” explores an experience of self-birth, a ritual in which the mystic competes with eroticism. Focused on a naked young woman in an embrace with the earth, Passio captures a return to clay, a reconnection with a nourishing earth that leads the young woman to the borders of ecstasy.

D’une éclatante intensité dramatique soutenue par la musique et la beauté des images en noir et blanc, “Passio” explore une expérience d’auto-enfantement, un rituel où le mystique le dispute à l’érotisme. Focalisée sur une jeune femme nue s’adonnant à une étreinte avec la terre, Passio capte un retour à la glaise, une reconnexion avec une terre nourricière qui mène la jeune femme aux confins de l’extase.

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Jean Nouvel “Portrait Volé d’un Voyeur” 1988
Martial Thomas Martial Thomas

Jean Nouvel “Portrait Volé d’un Voyeur” 1988

Commissioned by the Centre Georges Pompidou Paris-Production Ex Nihilo. Portrait of the architect Jean Nouvel, who designed the Institut du Monde Arabe in Paris, among other buildings.

Commande du Centre Georges Pompidou Paris-Production Ex Nihilo. Portrait de l’architecte Jean Nouvel qui a créé les plans de l’Institut du Monde Arabe à Paris, entre autres.

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“Victoria” 1988
Martial Thomas Martial Thomas

“Victoria” 1988

In black and white, “Victoria” unfolds a face to face confrontation between two men. A face to face that will turn into a melee. Love-hate overtakes the face in circular motions. Violence is the daughter of the territory. Of a territory, of a vital space that some strive to safeguard, of a territory encroached upon, conquered, violated, the territory offering itself as an extension of the person’s body.Victoria shows us that, caught in the continuum of chains of action, the inhuman cuts through humanity.

En noir et blanc, “Victoria” déplie un face-à-face entre deux hommes. Un face-à- face qui tournera au corps-à-corps. L’amour-haine prend le visage des mouvements circulaires. La violence est la fille du territoire. D’un territoire, d’un espace vital que certains s’ingénient à sauvegarder, d’un territoire empiété, conquis, violé, le territoire s’offrant comme une extension du corps de la personne. Victoria nous montre que, pris dans le continuum des enchaînements d’actions, l’inhumain troue l’humanité.

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